
Seize membres des Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) ont perdu la vie lors des échanges de tirs en janvier dernier, marquant le plus grand contingent de victimes depuis la bataille de Bangui en 2013.
Répondant aux questions à l'Assemblée nationale, le mardi 12 mars 2025, Ramaphosa a exprimé l'espoir qu'un règlement négocié, facilité par les dirigeants africains, puisse être trouvé.
Le président a précisé qu'avec la cessation temporaire des hostilités dans l'est de la RDC, les soldats sud-africains stationnés à Goma ne sont actuellement pas directement en danger.
" Ils se trouvent dans une situation assez précaire pour l'instant. Cependant, la paix semble tenir. Bien que les troupes soient actuellement stationnées à l'aéroport, elles ne sont pas sous le feu ennemi. "
En réponse à une question de Chris Hattingh, du Parti de l'Alliance Démocratique, concernant le retrait des troupes sud-africaines, Ramaphosa a précisé que cela dépendrait de la cessation des hostilités.
" Nous souhaitons un règlement négocié, qui constituera, en soi, un préalable à la cessation des hostilités et, finalement, permettra à nos troupes de revenir chez elles. "
Ramaphosa a ajouté que le transport des fournitures alimentaires, de l'eau et de l'électricité demeure néanmoins soumis à des consultations avec les autres armées et le M23.

IGIHE