Le vice Premier Ministre et ministre de la défense et anciens combattants de la République démocratique du Congo, Maitre Guy Kabombo Muadiamvita, a signé un ordre de mission d'un gendre un peu particulier.
Il autorise Monsieur Bahala Okw'Ibala Jean Bosco, coordinateur national du PDDRC-S, accompagné de Mutuale Malangu Joseph David, Okankwa Bukasa Anselme, tous du meme service de se rendre à Kampala en Ouganda pour rencontrer la délégation du M23 composée de Maitre René Abandi, Lawrence Kanyuka, porte-parole politique de l'AFC/M23, Yannick Kisole et du Colonel Nzenze Imani.
Cette réunion se tient autour du facilitateur Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya, parrain du processus de Nairobi et du président hôte, Yoweri Museveni.
La paix, ce trésor précieux et délicat, est souvent mise à l'épreuve par les discordes et les conflits. Dans le tumulte des confrontations, il existe une mélodie douce et rassurante : celle du dialogue.
C'est dans ce chant de compréhension et de réconciliation que l'on découvre l'essence d'une paix véritable et durable.
Le dialogue, tel un instrument subtil, permet de dévoiler les nuances des positions de chacun. Chaque voix s'élève, apportant son propre timbre, ses propres nuances.
En écoutant attentivement, les participants peuvent discerner la clarté des préoccupations et des aspirations, égarées sous le poids des malentendus.
Ce dévoilement est crucial ; il est le prélude à une symphonie harmonieuse où les discordes se transforment en accords.
À mesure que les voix s'unissent, les points de convergence émergent comme des étoiles dans une nuit étoilée. Les conflits, souvent perçus comme des océans d'obscurité, se révèlent alors parcourus de rivières argentées de compréhension mutuelle.
Ces points de rencontre, découverts par le dialogue, illuminent le chemin vers des solutions communes. Ils offrent des bases solides sur lesquelles bâtir des ponts, où les intérêts communs deviennent les pierres angulaires d'un nouvel accord.
Le dialogue est également l'art de bâtir des solutions partagées. Il invite les parties à une danse créative, où les idées se mêlent et fusionnent pour former des propositions novatrices.
C'est dans cette danse que les défis se transforment en opportunités, et les tensions se dissipent en solutions constructives. En créant ensemble, les parties ne cherchent pas seulement à résoudre des conflits, mais à composer une mélodie collective qui résonne avec l'harmonie de la coopération.
Cependant, pour que cette musique du dialogue soit jouée correctement, chaque partie doit reconnaître la légitimité des préoccupations de l'autre. Cette reconnaissance est le prélude à une véritable compréhension, où chaque note est entendue et respectée.
C'est en validant les aspirations et les griefs de l'autre que les parties construisent une base de confiance et de respect mutuel. La paix ne se construit pas seulement sur la résolution des conflits, mais aussi sur la validation sincère des sentiments et des espoirs de chacun.
Dans ce grand orchestre qu'est le processus de paix, chaque voix, chaque préoccupation, chaque aspiration joue un rôle essentiel. Le dialogue, avec sa douceur et sa puissance, est le chef d'orchestre qui guide cette symphonie complexe.
Par la reconnaissance mutuelle et la coopération, les parties en conflit peuvent composer une mélodie de réconciliation et de compréhension, illuminant le chemin vers une paix durable et sereine.
Ainsi, dans le grand tableau de la paix, le dialogue est le pinceau qui trace les contours de l'harmonie. En investissant dans cette pratique, les nations et les peuples peuvent transformer les discordes en une mélodie collective, résonnant avec la promesse d'un avenir pacifique.
C'est dans cette harmonie que réside la véritable essence de la paix fragile mais infiniment précieuse.
Tite Gatabazi
Source : https://fr.igihe.com/A-Kampala-la-melodie-fragile-du-dialogue-entre-le-M23-et-le-gouvernement.html