Yolande Makolo met en evidence les projets de déstabilisation de l'Afrique du Sud #rwanda #RwOT

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Depuis presque une semaine, les tensions entre le Rwanda et l'Afrique du Sud se sont exacerbées à la suite de déclarations du président sud-africain Cyril Ramaphosa. Ce dernier a qualifié les Forces de défense du Rwanda (RDF) de rebelles, tout en niant certains points abordés lors de discussions avec le Président Paul Kagame au sujet du conflit dans l'est de la République Démocratique du Congo.

Les Forces armées sud-africaines (SANDF), avec plus de 1 500 soldats en mission pour la SADC, ont formé une alliance avec les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), les forces burundaises, ainsi que des groupes armés comme Wazalendo et le groupe terroriste FDLR, avec pour objectif commun, lutter contre le M23, un groupe armé qui défend les droits des Tutsis et des rwandophones de l'est de la RDC.

Les informations en provenance du front confirment que la SANDF a perdu 14 soldats lors de combats près de la frontière rwandaise, tués par les FARDC et non par le M23, comme l'avait affirmé le président Ramaphosa à son homologue Paul Kagame lors de récentes discussions téléphoniques.

Suite à la divulgation de ces informations, des opposants au gouvernement sud-africain ont exercé une pression croissante sur l'administration de Ramaphosa, qui a alors tenté de trouver des justifications allant contre le Rwanda.

Le média sud-africain Newzroom Afrika a contacté Yolande Makolo pour donner des précisions sur le rôle des troupes sud-africaines dans la guerre en cours dans l'est de la RDC, près de la frontière rwandaise. Cependant, cette interview a été supprimée, et à la place, la chaîne a préféré diffusé une interview avec Kayumba Nyamwasa, qui critique ouvertement le gouvernement du Rwanda.

Le 2 février 2025, Yolande Makolo a réagi sur son compte X en affirmant que la suppresion de l'interview sur les SANDF et l'octroi d'une plateforme à Kayumba Nyamwasa, condamné par contumace par le Tribunal militaire à 24 ans de prison, représente une confirmation d'un projet malveillant de l'Afrique du Sud contre le Rwanda.

" Il n'est pas nécessaire d'adhérer à la politique du Rwanda ou aux choix de notre électorat. Cependant, il est crucial d'expliquer à vos citoyens pourquoi vos troupes se battent dans les guerres du président Tshisekedi. Le fait de remettre sur le devant de la scène ce fugitif, protégé par le gouvernement sud-africain, constitue une preuve flagrante des intentions de votre gouvernement de déstabiliser le Rwanda. " a-t-elle déclaré.

Les forces de la SANDF, alliées aux FARDC et au FDLR, auraient pour mission, attaquer le Rwanda et renverser son gouvernement, une intention souvent exprimée par le président Tshisekedi par le passé et confirmée par certains dissidents qui faisaient partie de ces groupes armés engagés aux côtés des forces gouvernementales congolaises.

Le ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, avait récemment déclaré à la SABC que, bien que l'Afrique du Sud et le Rwanda ne partagent pas de frontière, si le pays décidait de s'engager dans un conflit armé en collaboration avec les FDLR et les FARDC, le Rwanda saurait réagir avec fermeté.

Kayumba Nyamwasa, chef du groupe RNC, a été condamné par contumace pour plusieurs crimes, dont la création d'un groupe terroriste, tentative de déstabilisation de la sécurité du pays, haute trahison, ainsi que pour avoir organisé des attaques à la grenade dans la ville de Kigali en 2010, faisant de nombreuses victimes, entre autres.

Des rapports antérieurs avaient révélé que Kayumba Nyamwasa avait commencé à recruter des combattants dans l'est de la RDC en vue de lancer une attaque contre le Rwanda.

" Nous ne permettrons jamais que cela se produise ", a fermement réagi Yolande Makolo.

Le Rwanda a déjà indiqué que les mesures de sécurité à ses frontières avec la RDC demeureront en vigueur jusqu'à l'éradication du groupe FDLR et l'élimination de tous les groupes armés menaçant la sécurité du pays.

La porte-parole du gouvernement a exprimé ses préoccupations concernant l'attention que les médias sud-africains accordent à Kayumba Nyamwasa, condamné pour des crimes graves au Rwanda.

Alain Bertrand Tunezerwe



Source : https://fr.igihe.com/Yolande-Makolo-met-en-evidence-les-projets-de-destabilisation-de-l-Afrique-du.html

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