Violation massive du droit international par la RDC #rwanda #RwOT

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Complicité avec des groupes terroristes et criminels

La RDC a, de manière flagrante, financé et armé les FDLR, un groupe reconnu comme terroriste et accusé de crimes contre l'humanité. Les FDLR, issues des responsables du génocide contre les tutsi de 1994, continuent de semer la terreur dans l'Est du Congo, perpétrant des massacres, des viols systématiques et des pillages à grande échelle.

En soutenant ce groupe et d'autres milices affiliées (Nyatura, APCLS, NDC-Rénové, Raïa Mutomboki, CODECO, ADF, etc.), le gouvernement congolais viole les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies interdisant tout appui matériel aux organisations criminelles et terroristes.

Crimes de guerre et crimes contre l'humanité

La reconnaissance du viol comme crime de guerre marque une avancée décisive dans l'histoire du droit international humanitaire, en ce qu'elle consacre la dignité inaliénable des victimes et souligne la gravité d'une arme aussi insidieuse que destructrice.

Longtemps relégué au rang de dommage collatéral ou d'exaction secondaire, ce crime, utilisé comme instrument de terreur, d'humiliation et d'anéantissement identitaire, est désormais sanctionné par les juridictions internationales, notamment la Cour pénale internationale. Sa qualification explicite réaffirme que nul conflit, nul état d'exception, ne saurait justifier l'avilissement des corps et la négation des êtres. Ainsi, en érigeant cette infamie au rang des crimes les plus répréhensibles, la communauté internationale ne se borne pas à condamner l'indicible : elle affirme son devoir de justice et sa volonté de briser l'impunité qui, trop souvent, a laissé ces blessures béantes dans le silence de l'Histoire.

Le lundi 10 février s'est ouvert le procès de quatre-vingt-quatre soldats poursuivis pour des exactions d'une gravité inouïe, perpétrées à l'encontre de civils sans défense dans l'est du pays. Ces militaires sont accusés d'avoir semé la terreur au sein de plusieurs villages des territoires de Kabare et Kalehe, situés dans la province du Sud-Kivu, lors d'une funeste incursion survenue au cours du week-end. Ils auraient fait irruption dans les foyers, profanant l'intimité des familles, perpétrant des viols d'une brutalité indicible et arrachant impitoyablement la vie à au moins douze innocents. Ce procès, d'une portée judiciaire et morale capitale, devra établir la vérité des faits et rendre justice aux victimes de ces crimes insoutenables.

Outre son soutien logistique aux groupes armés, la RDC s'est rendue coupable de bombardements répétés contre des populations civiles, notamment à Minembwe, en violation flagrante des Conventions de Genève. Ces actes constituent des crimes de guerre indéniables.

De plus, la campagne de persécutions systématiques, de massacres ciblés et d'expropriations dirigée contre les communautés banyamulenge, tutsi congolais et hema, s'apparente à un nettoyage ethnique et, selon plusieurs experts, à un génocide en cours.

Le silence des instances internationales face aux alertes des ONG et des experts onusiens est une faille grave dans l'application du principe de "Responsibility to Protect" (R2P), pourtant ratifié par la communauté internationale.

La complaisance et la complicité des puissances extérieures

Face à ces violations manifestes, la communauté internationale, en particulier la Belgique et l'Union européenne, affiche une attitude pour le moins complaisante, sinon complice, pour des raisons qui violent les principes fondamentaux de l'éthique et de la morale internationales.

L'application biaisée des sanctions internationales

Plutôt que de sanctionner les véritables instigateurs de l'instabilité, l'Union européenne et la Belgique ont adopté une approche sélective et idéologiquement biaisée.

Les intérêts néocoloniaux et géostratégiques

L'attitude passive de certaines puissances occidentales vis-à-vis de la RDC révèle une stratégie opportuniste basée sur des intérêts économiques et géopolitiques. L'instabilité chronique de l'Est congolais permet à des multinationales et à des acteurs étrangers d'exploiter les richesses minières de la région sans véritable contrôle étatique.

Le double standard en matière de droits de l'homme

La position de la Belgique et de l'Union européenne illustre une hypocrisie manifeste en matière de protection des droits humains. D'un côté, elles prétendent promouvoir la démocratie et l'État de droit en Afrique ; de l'autre, elles ferment les yeux sur des crimes avérés pour ne pas compromettre leurs intérêts politiques et économiques. Cette posture n'est pas sans rappeler l'inaction et l'aveuglement des puissances occidentales face au génocide contre les tutsi au Rwanda en 1994.

Une politique dangereuse et indéfendable

La communauté internationale, par son inaction face aux crimes de la RDC et son alignement sur des logiques opportunistes, sape toute perspective de paix durable. Loin de contribuer à la stabilité régionale, cette politique irresponsable alimente les tensions et permet la perpétuation des massacres et de l'impunité.

L'histoire jugera sévèrement ces choix politiques, comme elle l'a fait pour l'inaction des grandes puissances en 1994. Mais d'ici là, les populations victimes, abandonnées et trahies, n'attendront pas la reconnaissance tardive de leur souffrance : elles prendront en main leur destin, comme elles l'ont fait par le passé, face à une politique de haine et d'injustice qui ne cesse de se répéter.

La République démocratique du Congo s'est rendue coupable de violations massives et répétées du droit international

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Violation-massive-du-droit-international-par-la-RDC.html

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