Les cas d'infection virale, dont deux à Bujumbura, capitale économique du Burundi et à Isare, l'une des communes de la province de Bujumbura, à environ 30 km de Bujumbura, ont été confirmés après que le laboratoire local et l'Organisation mondiale de la santé ont effectué des tests.
La ministre de la santé publique et de lutte contre le SIDA Lydwine Baradahana l'a expliqué au cour d'une conférence de presse qu'elle a animé,
" Les trois cas sont traités dans des établissements de santé et leur état s'améliore. Les cas contacts sont déjà répertoriés et leur suivi est en cours ", a-t-elle ajouté.
La ministère de la santé rassure la population burundaise que toutes les mesures ont été prises pour faire face à cette maladie. Dr. Baradahana n'a pas précisé quelle variante du virus mpox avait été confirmée au Burundi.
La variole est endémique depuis des décennies en République démocratique du Congo, pays voisin du Burundi, mais une nouvelle variante du virus dit " du clade " est apparue l'année dernière.
L'infection causée par le virus de la variole du singe se propage par contact étroit et provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe et une éruption cutanée douloureuse. La plupart des cas sont bénins, mais l'infection peut être mortelle.
Le Burundi fait face à des défis sanitaires importants, souvent sous-estimés.
En plus de cette épidémie de variole du singe, le pays a régulièrement été confronté à des épidémies de malaria et de choléra, que les autorités n'ont pas toujours publiquement déclarées mais que les rapports du bureau des nations-unies de coordination des affaires humanitaires l'ont prouvé.
La malaria, endémique dans la région, continue de causer de nombreux décès malgré les efforts de prévention dans certains pays.
Le choléra, quant à lui, est amplifié par des conditions d'assainissement précaires et un accès limité à l'eau potable comme cela s'observe dans plusieurs quartiers des centres urbains du Burundi.
Bazikarev
Source : https://fr.igihe.com/Le-Burundi-signale-3-cas-de-variole-du-singe.html