Depuis la signature, le 27 juin 2025, d'un accord de paix entre le Rwanda et la RDC, Trump a plusieurs fois affirmé qu'il avait " stoppé la guerre " dans la région des Grands Lacs et dans d'autres parties du monde.
Le 23 septembre, devant l'Assemblée générale des Nations Unies, il s'est vanté d'avoir mis fin à " sept guerres en sept mois ", citant des pays comme le Congo, le Rwanda, le Cambodge, le Kosovo, Israël ou l'Inde.
Pour Tibor Nagy, ces propos sont trompeurs et relèvent d'une confusion. " L'accord entre le Rwanda et la RDC ne visait pas à mettre fin aux conflits internes congolais, mais à réguler les relations entre les deux pays ", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a rappelé que les combats se poursuivent toujours entre les forces de l'armée congolaise et le groupe armé M23 dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Ce 4 octobre, Tibor Nagy a de nouveau insisté sur la nécessité d'un engagement continu pour stabiliser la région. " La tragédie du conflit dans l'Est du Congo, nécessite un effort constant et permanent, et non simplement des déclarations du président Trump affirmant qu'il est résolu. Sans cela, l'accord s'effondrera et nous reviendrons à une guerre ouverte. Nous ne devons pas perdre cette opportunité ", a-t-il déclaré.
IGIHE