Mutamba a expliqué que ces groupes, surnommés "Kuluna", ont semé la terreur dans le pays, mettant en péril la sécurité des citoyens.
Il a ajouté que des mesures fermes sont désormais nécessaires pour lutter contre leur influence croissante.
" Les Kuluna continuent de semer la mort et la souffrance dans nos villes ", a-t-il déclaré, soulignant l'urgence de prendre des mesures radicales.
Pour ce faire, le gouvernement congolais a mis en place une Commission composée de juges, militaires, policiers et civils, qui entamera ses travaux dès le 4 décembre 2024 pour traquer et démanteler ces groupes criminels.
Les personnes arrêtées, après avoir été jugées, seront condamnées, et dans les cas graves, elles pourraient être exécutées par peine de mort. " Toute personne arrêtée pour ces crimes sera jugée, condamnée et, si nécessaire, exécutée ", a précisé Mutamba.
En mars 2024, la RDC avait rétabli la peine de mort, qu'elle avait abolie en 2006, en réponse à l'augmentation des violences dans les régions de guerre, notamment dans le Kivu, et à l'aggravation de la criminalité urbaine.
Cette décision a toutefois suscité des réactions négatives de la part des organisations internationales de défense des droits de l'homme.
L'ONU a exprimé ses préoccupations en novembre 2024, soulignant que le rétablissement de la peine capitale est incompatible avec les normes internationales en matière de droits humains.
Le ministre Mutamba a toutefois précisé que cette mesure était temporaire, en réponse aux violences actuelles dans les zones de conflit.
Il a assuré que la RDC mettra fin à l'application de la peine de mort dès la fin de la guerre dans les provinces du Kivu, une déclaration soutenue par le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, qui a évoqué la guerre en cours et a promis que la peine capitale serait abolie une fois cette guerre terminée.
Bazikarev