Le Ministre a souligné que les pays européens continuent de promulguer des lois réprimant la négation et la minimisation du génocide contre les Tutsi. Ces initiatives vont de pair avec l'intégration de l'histoire du génocide dans les programmes éducatifs, ce qui contribue à une meilleure sensibilisation et compréhension de cet événement tragique.
" En 2014, l'Organisation des Nations Unies a reconnu le génocide contre les Tutsis et a demandé aux pays d'intégrer son enseignement dans leurs programmes educatifs. L'année dernière, par le biais de l'UNESCO, quatre mémoriaux ont été intégrés au patrimoine mondial. Cela souligne l'importance d'exiger que cette histoire soit enseignée à l'échelle mondiale ", a déclaré Dr. Bizimana.
Il a également noté que, bien que de nombreux pays continuent d'enseigner cette histoire, des lacunes persistent en Afrique. Le Ministre a fait remarquer que l'enseignement du génocide contre les Tutsi est encore limité dans de nombreux pays africains, ce qui nécessite une attention accrue.
" Nous constatons qu'il y a encore des efforts à faire dans les pays africains. En revanche, en Europe, des pays comme la France, les Pays-Bas, la Suisse et l'Italie ont mis en place des lois pour punir la négation et la minimisation du génocide contre les Tutsi, ce qui représente une avancée significative ", a-t-il ajouté.
Dr. Bizimana a conclu en affirmant que les procès liés au génocide perpétré contre les Tutsis continuent d'être intégrés dans l'enseignement et que son ministère poursuivra sa collaboration avec les pays, en particulier ceux d'Afrique, pour garantir que l'histoire du génocide contre les Tutsis soit enseignée partout.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à garantir que le souvenir et les leçons du génocide de ce génocide ignoble soient préservés et transmis aux générations futures.
Alain Bertrand Tunezerwe