Actuellement, le Rwanda dispose de 16 stations de surveillance d'air réparties sur 13 districts. Le REMA prévoit d'installer 26 autres stations dans les districts restants. Une étude est en cours pour définir précisément les emplacements de ces stations. Chaque district sera équipé d'au moins une station, et les données sur la qualité de l'air seront accessibles d'ici la fin de l'année.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande que la concentration de particules fines, appelées PM2.5, dans l'air ne dépasse pas 5 microgrammes par mètre cube. Ces particules proviennent de diverses sources, telles que la fumée de cuisson, les véhicules, la combustion de végétaux et les activités agricoles.
Selon Deborah Nibagwire, experte en qualité de l'air chez REMA, la pollution de l'air s'intensifie à cause de l'urbanisation rapide et des activités humaines croissantes. Elle souligne que l'exposition à un air pollué peut entraîner des problèmes de santé graves, tels que le cancer, les maladies cardiaques et les infections pulmonaires.
Malgré ces défis, REMA garantit que la pollution de l'air au Rwanda reste maîtrisée grâce aux initiatives mises en place par le gouvernement. Le Rwanda s'engage à réduire ses émissions de gaz polluants de 38 % d'ici 2030.
Le député Egide Nkuranga appelle à intensifier les efforts pour lutter contre la pollution de l'air, En mettant l'accent sur l'impact des motos à essence, qui jouent un rôle majeur dans la pollution de l'air.
Au Rwanda, on recense plus de 100 000 motos, dont 46 000 sont utilisées pour le transport. Parmi elles, plus de 6 000 sont électriques. Par ailleurs, le pays compte également plus de 7 000 véhicules électriques ou hybrides.
Alain Bertrand Tunezerwe
