La gestion des prisons relève de la responsabilité des autorités pénitentiaires, et ce qui s'est passé à la prison de Makala met en lumière des dysfonctionnements profonds. Les fouilles, qui devraient normalement être des opérations de sécurité encadrées, se sont transformées en un acte de pillage délibéré, mettant en danger la vie des détenus.
En pillant les denrées alimentaires et les biens personnels, les autorités ont non seulement violé les droits de base des prisonniers, mais elles ont aussi créé un risque imminent de famine. Le fait que les visites soient interdites aggrave la situation, car les détenus n'ont plus accès aux ressources extérieures.
L'inculpation des autorités pénitentiaires pourrait se justifier pour plusieurs raisons. Les détenus ont droit à une alimentation décente et à des conditions de vie humaines. En privant les prisonniers de leurs denrées personnelles, les responsables ont bafoué ces droits fondamentaux, exacerbant une situation de vulnérabilité extrême.
En laissant les prisonniers sans accès à leur nourriture, les autorités ont mis en péril la santé, voire la vie, des détenus. L'absence de réserves alimentaires pourrait entraîner des situations graves de malnutrition ou de famine.
Ce type de fouille transformée en pillage pourrait être qualifié d'abus de pouvoir. En utilisant une opération de sécurité pour s'approprier des biens personnels, les responsables montrent un mépris total pour leur rôle de garant de la sécurité et du bien-être des détenus.
Tite Gatabazi
Source : https://fr.igihe.com/Prison-de-Makala-Quand-les-fouilles-se-transforment-en-pillage.html