A Butembo et ses environs, les jeunes nandes, armés et motivés par une idéologie de haine, ciblent non seulement les tutsi, mais aussi les Hema et d'autres groupes perçus comme "Nilotiques".
Le critère de persécution repose principalement sur l'apparence physique et la langue parlée, une pratique qui rappelle les moments les plus sombres de l'histoire humaine.
Le gouvernement congolais, sous la présidence de Félix Tshisekedi, a montré une tolérance inquiétante envers ces actes de violence.
En dépit des condamnations de façade, les principaux instigateurs de ces massacres, tels que le député Mbindule et Justin Bitakwira, occupent toujours des positions influentes au sein des institutions.
Cela montre clairement que les discours de haine et les appels au génocide ne sont pas seulement tolérés, mais parfois encouragés et applaudis. Cette impunité sape non seulement l'état de droit, mais alimente également un cycle de violence sans fin.
L'impunité est l'une des principales raisons pour lesquelles ces massacres se poursuivent. Les criminels responsables de ces actes barbares continuent de vivre librement, souvent sous la protection de figures politiques influentes.
Le Président Tshisekedi, qui prétend représenter tous les Congolais, a échoué à traduire en justice les auteurs de ces crimes. Au lieu de cela, il a maintenu des alliances avec des individus connus pour leur rôle dans ces violences.
Le niveau de brutalité atteint dans certains cas est inimaginable. Des rapports de cannibalisme ont émergé, soulignant la nature grotesque et inhumaine des attaques. Ces actes de barbarie ne sont pas seulement des crimes contre les victimes directes, mais aussi une attaque contre l'humanité elle-même.
Le silence et l'inaction du gouvernement face à de tels actes posent des questions sérieuses sur la responsabilité et la capacité de l'État à protéger ses citoyens.
Les conséquences sociales des massacres ciblés sont dévastatrices. La méfiance et la peur règnent au sein des communautés, créant un climat de terreur qui fracture le tissu social.
La coexistence pacifique entre les différentes ethnies est mise à mal, et des milliers de personnes sont déplacées de force, perdant ainsi leurs foyers et leurs moyens de subsistance. Cette instabilité sociale rend difficile toute forme de développement ou de réconciliation.
Ces violences affaiblissent gravement la légitimité du gouvernement. Les appels à la mise en cause de Tshisekedi et d'autres responsables politiques se multiplient. L'incapacité à gérer ces crises et à mettre fin à l'impunité met en lumière les failles profondes du système politique congolais. La RDC, au lieu de progresser vers la paix et la stabilité, semble s'enfoncer davantage dans le chaos et la division.
Les répercussions juridiques de ces massacres sont également significatives. Les responsables de ces crimes risquent des poursuites pour crimes contre l'humanité et génocide devant la Cour Pénale Internationale (CPI).
La communauté internationale surveille de près la situation, et des sanctions pourraient être imposées à la RDC si elle continue à ignorer ses obligations de protéger ses citoyens et de poursuivre les criminels. Une action rapide et décisive est nécessaire pour éviter de lourdes conséquences juridiques et pour rétablir la justice et l'ordre dans le pays.
La situation en RDC, particulièrement à Butembo et les environs, nécessite une intervention urgente et robuste pour mettre fin aux violences ethniques et rétablir la paix.
Le gouvernement de Tshisekedi doit être tenu responsable de ses actions et inactions, et des mesures doivent être prises pour garantir que les auteurs de ces crimes horribles soient traduits en justice.
Seule une réponse ferme et concertée peut espérer mettre fin à ce cycle de violence et de haine.
Tite Gatabazi
Source : https://fr.igihe.com/Butembo-la-communaute-tutsi-sous-le-feu-des-massacres-generalises.html