Cette 12ᵉ édition met en lumière les performances du pays dans différents piliers de la gouvernance, en soulignant notamment la sécurité et la tranquillité des citoyens comme l'un des points forts, avec un score de 90,02 %.
L'enquête, menée depuis 2011, vise à dresser un état des lieux de la gouvernance à travers huit piliers : le respect de la loi, les droits politiques et les libertés des citoyens, une gouvernance inclusive et participative, la sécurité, l'amélioration du bien-être des populations, la lutte contre la corruption, la transparence et la reddition de comptes, ainsi que la qualité de la prestation des services et la gouvernance des institutions et de l'économie.
Parmi les huit piliers évalués, cinq affichent un score supérieur à 80 %, tandis que les trois autres dépassent 75 %. Sur les 35 indicateurs et 151 sous-indicateurs, 17 atteignent un score supérieur à 80 %, 17 se situent entre 60 % et 79,99 %, et un seul entre 40 % et 59,99 %.
Concernant le pilier de la sécurité, les sous-éléments révèlent que le respect de la sécurité et la sécurité nationale sont évalués à 90,12 %, la tranquillité et la protection des biens des citoyens à 86,78 %, et la cohésion et la réconciliation à 93,12 %. Les droits politiques et libertés des citoyens s'établissent à 82,71 %, contre 86,31 % l'an dernier.
Le respect de la loi est évalué à 81,63 %, en légère baisse par rapport aux 88,51 % de l'an dernier, tandis que le secteur judiciaire atteint 73,47 %, le ministère public 83 % et l'accès à la justice 79 %. Le pilier relatif à une gouvernance inclusive et participative a progressé, avec un score de 86,31 % contre 85,84 % en 2024.
Les volets relatifs à la lutte contre la corruption, l'injustice et la reddition de comptes affichent un score global de 84,67 %, avec une transparence à 92,35 %, la reddition de comptes à 80,39 % et la lutte contre la corruption à 72 %.
La promotion du bien-être des citoyens et de leur autonomisation a reculé à 64,69 %, contre 75,21 % l'an dernier. La qualité de la prestation des services a également diminué, passant de 75,79 % à 71,73 %, tandis que le pilier sur la gouvernance des institutions et de l'économie atteint 74,84 %.
La Directrice générale du RGB, le Dr Doris Picard Uwicyeza, a souligné que ce rapport illustre l'engagement du Rwanda à promouvoir une bonne gouvernance et des services de qualité pour tous.
" Depuis le lancement de ce programme, il constitue un outil fiable pour évaluer les politiques du Rwanda et contrôler la mise en uvre de la gouvernance à travers ses différents piliers ", a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté que le rapport confirme la volonté du pays de mettre en uvre des politiques fondées sur des données probantes, en cohérence avec le deuxième programme national d'accélération du développement et la Vision 2050. " La bonne gouvernance doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie quotidienne des citoyens. "
Par ailleurs, le Dr Uwicyeza a également salué le Président Kagame pour son engagement à améliorer le bien-être des Rwandais.
La représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Fatmata Lovetta Sesay, a mis en avant l'originalité du modèle rwandais, fondé depuis 15 ans sur des données fiables pour renforcer la gouvernance dans tous les secteurs.
" La gouvernance ne se limite pas aux chiffres. C'est un outil pour prendre des décisions basées sur des informations réelles, débattre des politiques et assurer la reddition de comptes. Cela constitue le socle d'un développement durable et inclusif ", a-t-elle expliqué.
Elle a assuré que le PNUD continuera de collaborer avec le Rwanda pour promouvoir le développement, dans la transparence et en plaçant le citoyen au centre de toutes les initiatives.
IGIHE