Le passé de Félix Tshisekedi en tant que livreur de pizzas annonçait la crise actuelle de la RDC #rwanda #RwOT

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L'avenir d'un pays dépend de la personne qui se trouve à la tête de son gouvernement. Si cette personne manque de responsabilité, de vision et d'honnêteté, c'est toute la nation qui en subit les conséquences.

Le cas de Félix Tshisekedi, depuis ses jours difficiles comme livreur de pizzas en Belgique jusqu'à son mandat désastreux à la présidence de la République démocratique du Congo (RDC), illustre parfaitement pourquoi le leadership ne devrait jamais être confié à ceux qui manquent de discipline et d'intégrité pour gouverner efficacement.

Les analystes politiques doivent examiner attentivement de tels cas afin de comprendre comment le comportement individuel, le caractère et les performances passées sont des indicateurs de la gouvernance future. L'échec de Félix Tshisekedi à la présidence de la RDC n'est pas un accident politique isolé ; il reflète un principe plus large : l'irresponsabilité et la malhonnêteté personnelles peuvent se transformer en chaos national lorsqu'un tel individu est placé au pouvoir.

L'homme qui peinait autrefois à livrer des pizzas à Bruxelles et qui peine aujourd'hui à livrer une gouvernance en République démocratique du Congo illustre parfaitement pourquoi l'évaluation du passé d'un dirigeant est essentielle pour comprendre son potentiel de leadership national.

Le caractère d'un leader se forge bien avant l'exercice du pouvoir

Dans un article du quotidien belge Le Soir, publié le 7 juin 2024, Francisco Piscopo, propriétaire de la Pizzeria Godo à Bruxelles, est revenu sur les trois années durant lesquelles il a employé Félix Tshisekedi. Son évaluation de la performance de celui-ci était frappante de ressemblance avec la manière dont le président dirige aujourd'hui la RDC :

" Il gère le Congo de la même façon qu'il livrait des pizzas : toujours en retard, désorganisé, et avec de l'argent manquant sans qu'on sache pourquoi. "

Cette observation d'une honnêteté brutale résume l'essence même de l'échec en matière de leadership. Tshisekedi, qui peinait autrefois à livrer ses pizzas à temps, peine aujourd'hui à livrer une gouvernance, la paix et la stabilité économique à l'une des nations les plus riches en ressources d'Afrique.

Son désordre et son absence de responsabilité ne sont pas des phénomènes nouveaux : ils n'ont fait que s'amplifier avec le pouvoir qui lui a été confié.

Si un homme n'est pas capable d'assumer avec responsabilité et efficacité une simple tournée de livraison de pizzas, comment peut-on s'attendre à ce qu'il dirige un pays de 100 millions d'habitants ? La trajectoire de la présidence de Félix Tshisekedi confirme que les premiers signes d'incompétence ne doivent jamais être ignorés.

L'examen attentif dans la sélection des dirigeants est d'une importance capitale. Le dernier conseil de Piscopo à son ancien employé était simple mais accablant :

" Si je pouvais lui donner un conseil, ce serait de prendre ses responsabilités plus au sérieux. J'ai de l'affection pour ce garçon. "

Malheureusement, Tshisekedi n'a jamais pris ses responsabilités au sérieux, ni lorsqu'il livrait des pizzas, ni aujourd'hui en tant que chef d'une nation de près de 100 millions d'habitants.

Pour les étudiants en sciences politiques, le cas de Félix Tshisekedi constitue un exemple parfait de la raison pour laquelle les dirigeants doivent être jugés sur bien plus que leur rhétorique ou leur nom de famille. La compétence et l'intégrité ne sont pas des qualités qui apparaissent soudainement une fois le pouvoir acquis ; ce sont des habitudes cultivées tout au long d'une vie de responsabilités.

Les pays sérieux ne confient pas leur avenir à des hommes dont le parcours révèle une négligence habituelle. Pourtant, dans le paysage politique de la RDC, un homme sans aucune expérience préalable en matière de gouvernance a été propulsé au pouvoir par un accord conclu dans l'ombre avec Joseph Kabila, qui cherchait à conserver son influence en arrière-plan. Le résultat ? Un dirigeant qui administre l'État comme un livreur égaré, passant d'une crise à l'autre sans aucune direction cohérente.

Une présidence marquée par l'incompétence, la corruption et la guerre

Dès son arrivée au pouvoir en 2019, la présidence de Tshisekedi a été entachée de promesses creuses, d'une gouvernance défaillante et de décisions irréfléchies. Alors que d'autres nations s'efforçaient d'atteindre la stabilité économique et la paix régionale, il s'adonnait à des jeux politiques, attisait les conflits internes et engageait une guerre impossible à gagner.

Au lieu de se concentrer sur le développement et les infrastructures, sa présidence s'est distinguée par :

Une crise sécuritaire incontrôlée : l'obsession de Tshisekedi pour la guerre l'a conduit à armer divers groupes armés, dont les FDLR génocidaires et les soi-disant Wazalendo. Sa décision de légaliser ces factions et d'inviter des mercenaires étrangers a transformé l'est de la RDC en véritable champ de bataille.

Il a externalisé la sécurité nationale au Burundi, à la SAMIDRC, à la MONUSCO et à d'autres acteurs étrangers, au lieu de bâtir une armée nationale réellement capable.

Pour un dirigeant doté ne serait-ce que d'une compréhension élémentaire de la stratégie sécuritaire, collaborer avec le Rwanda afin de démanteler les FDLR â€" un groupe composé de rescapés des génocidaires responsables du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 â€" constituerait une démarche logique. Mais Tshisekedi, mû par la paranoïa et une obsession irrationnelle du " changement de régime " au Rwanda, a fait exactement l'inverse.

Une guerre contre le Rwanda au lieu de la paix chez soi : Plutôt que de rechercher des solutions diplomatiques aux conflits de la RDC, Tshisekedi a lourdement investi dans une stratégie insensée de " changement de régime " au Rwanda. Des milliards de dollars ont été gaspillés en armes et en munitions pour un prétendu " Armageddon " contre le Rwanda, une idée absurde qui a finalement échoué. Au lieu de considérer les FDLR comme un groupe terroriste déstabilisant à la fois le Rwanda et la RDC, il a choisi de s'allier à eux, exposant ainsi son propre peuple à davantage de violences.

Un refus de négocier la paix : La rébellion du M23/AFC dans l'est du Congo est la conséquence directe de l'échec du gouvernement congolais à répondre aux revendications des communautés tutsies congolaises.

Le refus de Tshisekedi de négocier avec le M23/AFC ne s'explique pas par une conviction en une solution militaire â€" mais par le fait que la paix signifierait la perte de sa " vache à lait ". La guerre alimente la corruption, permettant à son entourage de profiter des contrats militaires, de l'aide étrangère et des financements d'urgence.

Tshisekedi s'est entouré de partisans notoires d'idéologies génocidaires, parmi lesquels Charles Onana, Jambo ASBL, ainsi que des personnalités congolaises telles que Justin Bitakwira, Martin Fayulu, Denis Mukwege et Constant Mutamba. Ces individus propagent un discours de haine, falsifient l'histoire et utilisent leur influence pour justifier la poursuite des violences.

Le gouvernement Tshisekedi est gangrené par des scandales financiers : disparition de fonds publics, mauvaise gestion de l'aide internationale et exploitation des immenses ressources minières du pays à des fins personnelles. Tout comme son ancien employeur remarquait que de l'argent disparaissait souvent lorsque Tshisekedi livrait des pizzas, le même schéma se répète aujourd'hui dans sa gestion des finances de l'État â€" à ceci près que ce sont désormais des milliards de dollars qui restent introuvables.

Une leçon plus large pour les étudiants en sciences politiques

La présidence de Tshisekedi n'est pas seulement un problème congolais ; c'est une leçon mondiale sur l'échec en matière de gouvernance. Les étudiants en sciences politiques doivent comprendre que le leadership ne repose ni sur la chance, ni sur les slogans, ni sur les alliances politiques, mais sur la compétence, l'intégrité et le sens des responsabilités.

Les principaux enseignements tirés de son leadership désastreux sont les suivants :

Premièrement, le comportement passé d'un dirigeant prédit sa gouvernance future. L'échec de Tshisekedi dans de petites tâches, lorsqu'il était livreur de pizzas, était déjà un signe avant-coureur. Le leadership est une habitude qui se construit avec le temps, et non une transformation soudaine au moment de l'accession au pouvoir.

Deuxièmement, le leadership exige bien plus qu'un nom de famille prestigieux. Tshisekedi a reçu le pouvoir grâce à son patronyme, non pas en raison de ses compétences ou de sa vision. Les dynasties politiques produisent souvent des dirigeants incompétents lorsque le mérite est ignoré.

Troisièmement, l'incompétence au sommet conduit au chaos national. Un pays dirigé par un chef incompétent est voué au désordre généralisé. Sa mauvaise gestion de l'armée, de l'économie et des relations diplomatiques a laissé la RDC plus affaiblie que jamais.

Quatrièmement, l'intégrité est le fondement d'une bonne gouvernance. Une personne malhonnête placée au pouvoir ne fait qu'amplifier la corruption. Tout comme Tshisekedi gérait mal de petites sommes d'argent dans une pizzeria, il a aujourd'hui mal géré des milliards de fonds publics.

Cinquièmement, l'avenir d'une nation dépend de celui qu'elle élit à la plus haute fonction. Le peuple doit examiner attentivement le passé d'un candidat avant de voter. Si quelqu'un se montre irresponsable dans sa vie personnelle ou professionnelle, on ne peut pas s'attendre à ce qu'il gère convenablement une nation.

Des cartons de pizzas aux zones de guerre

Le leadership ne consiste pas simplement à occuper la plus haute fonction ; il s'agit de comprendre le poids de la responsabilité. Tshisekedi, cependant, a démontré qu'il n'a ni le tempérament ni la vision stratégique nécessaires pour diriger une nation en crise.

Premièrement, le pays a connu une gestion catastrophique et une descente dans le chaos. Depuis son arrivée au pouvoir, ses politiques économiques sont erratiques, ses projets de développement inexistants et ses promesses largement non tenues. Au lieu de favoriser un environnement politique et économique stable, il a transformé la RDC en champ de bataille en créant les conditions qui ont aggravé les conflits.

Deuxièmement, sa décision de distribuer des armes à des milices non entraînées dans le cadre de la soi-disant initiative Wazalendo a plongé une région déjà instable dans un chaos encore plus grand. Un président intelligent comprend qu'armer des civils est une recette pour une instabilité durable. Pourtant, Tshisekedi, dans son imprudence caractéristique, a emprunté cette voie dangereuse â€" prouvant une fois de plus qu'il n'a pas le discernement nécessaire pour gouverner.

Troisièmement, le plan " Armageddon " était une guerre fondée sur la haine et l'illusion. Plutôt que de gouverner, Tshisekedi a dépensé des milliards de dollars dans une campagne militaire irréaliste visant à renverser le gouvernement rwandais. Ce soi-disant plan Armageddon, une fantaisie mal conçue, a drainé les ressources de la RDC, appauvrissant son peuple tandis que son dirigeant poursuivait une victoire imaginaire.

Enfin, un dirigeant compétent comprend les limites de son armée et les réalités géopolitiques de sa région. Or, Tshisekedi a ignoré toute évaluation rationnelle, préférant s'allier à des individus et organisations qui véhiculent une rhétorique génocidaire.

Ses liens avec des figures telles que Charles Onana, Justin Bitakwira, Martin Fayulu, Denis Mukwege et Constant Mutamba â€" qui alimentent les discours anti-Tutsi et anti-Rwandais â€" illustrent sa dépendance au mensonge et au bouc émissaire plutôt qu'au véritable leadership.

Pourquoi Tshisekedi refuse de négocier la paix

Un indicateur crucial du manque d'envergure d'homme d'État de Tshisekedi est son refus de négocier avec le M23/AFC. Tout dirigeant véritablement intéressé par la paix envisagerait le dialogue ; or Tshisekedi considère la guerre comme une opportunité financière. Son gouvernement tire profit des contrats de défense, de l'aide militaire et de la sympathie internationale â€" des ressources qui s'évaporeraient si la paix revenait.

C'est le même schéma de comportement que Francisco Piscopo avait constaté dans sa pizzeria. De la même manière que Tshisekedi n'était pas digne de confiance pour livrer correctement les commandes ou justifier l'argent manquant, il ne l'est pas davantage pour gérer les ressources de l'État ou la vie de ses concitoyens. La même malhonnêteté qui marquait son petit emploi à Bruxelles est aujourd'hui en train de détruire toute une nation.

Le coût d'un leadership non qualifié

La crise actuelle de la RDC n'est pas simplement une question de mauvaises politiques â€" elle résulte du fait d'avoir placé un homme non préparé au pouvoir. Les étudiants en sciences politiques doivent considérer ce cas comme un rappel sévère de l'importance du choix des dirigeants.

Le comportement passé prédit le leadership futur : les signaux d'alerte ont toujours été présents. L'histoire professionnelle désorganisée de Tshisekedi, son absence de réalisations concrètes et son passé d'irresponsabilité étaient autant d'indicateurs clairs qu'il manquait de discipline pour gouverner. Les aspirants politiques doivent être scrutés à chaque étape de leur vie, car le comportement passé d'une personne dicte souvent sa performance future au pouvoir.

Une nation ne peut se permettre des expériences de leadership : la RDC paie le prix de considérer le leadership comme un héritage familial plutôt que comme une fonction exigeant des compétences avérées. Tshisekedi n'a pas été élu pour sa vision ou ses capacités ; il a été installé par un accord politique. Ce manque de sélection fondée sur le mérite a laissé le pays dans le chaos, prouvant que les nations doivent être extrêmement prudentes lorsqu'elles choisissent leurs dirigeants.

L'intégrité n'est pas négociable en matière de leadership

Un livreur de pizzas malhonnête est devenu un président malhonnête. La gouvernance de Tshisekedi est truffée de tromperies â€" de la manipulation des élections à la fabrication de victoires militaires en passant par le gaspillage des fonds publics. Les dirigeants dépourvus d'intégrité ne peuvent pas inspirer la confiance, et sans confiance, aucun gouvernement ne peut fonctionner efficacement.

La RDC mérite mieux

La RDC n'est pas un pays insignifiant. C'est l'une des nations les plus riches en ressources naturelles, avec un immense potentiel de développement et de prospérité. Cependant, sous le leadership inconsidéré de Tshisekedi, elle reste prisonnière du conflit, de la pauvreté et du ridicule international. La RDC a été contrainte de supporter un président dont le caractère négligent et malhonnête était évident bien avant son accession au pouvoir.

Le leadership compte. Le destin d'une nation est souvent déterminé par le caractère de la personne qui en tient les rênes. Le leadership ne se résume pas aux titres ou aux slogans politiques ; il repose sur la responsabilité, la vision et la capacité à prendre des décisions difficiles pour le bien commun.

Une personne incapable de livrer une pizza de manière responsable ne devrait pas être digne de confiance pour assurer l'avenir d'une nation. La RDC paie aujourd'hui un lourd tribut pour avoir ignoré cette vérité fondamentale.

L'avenir d'un pays repose sur son dirigeant : sans responsabilité, vision et honnêteté, la nation en paie le prix. Le parcours de Félix Tshisekedi, de livreur de pizzas en Belgique à président de la RDC, annonçait la crise actuelle de la RDC

Tom Ndahiro



Source : https://fr.igihe.com/Le-passe-de-Felix-Tshisekedi-en-tant-que-livreur-de-pizzas-annoncait-la-crise.html

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