
Les Forces armées de la RDC (FARDC) peinent à contenir l'avancée des rebelles du M23, mettant en lumière des problèmes structurels majeurs au sein de l'armée, tels que la corruption, les salaires insuffisants et le manque d'équipement. Ces défaillances ont conduit à des désertions massives et des crimes commis contre les civils.
Les armes sophistiquées capturées par les rebelles aux forces gouvernementales ont exacerbé le déséquilibre sur le champ de bataille, laissant les soldats congolais mal équipés et démoralisés, ce qui a entraîné l'ouverture de procès militaires au sein même de leur propre armée.
Les précédents procès à Musienene et Bukavu ont mis en évidence de graves dysfonctionnements au sein de l'armée. Plus de 300 soldats ont été accusés de crimes tels que des vols, des viols et des meurtres, actes prétendument commis alors qu'ils fuyaient face aux rebelles.
De nombreux soldats ont rejeté les accusations, affirmant avoir été séparés de leurs unités pendant les combats. Ces procès ont abouti à des peines sévères, y compris la peine de mort pour plus de 260 soldats.
Depuis fin décembre 2024, les rebelles du M23 ont réalisé des avancées majeures, intensifiant le conflit à son intensité la plus élevée depuis plus de dix ans.
Les critiques affirment que la dépendance de Tshisekedi à l'égard des forces régionales et des mercenaires a exacerbé la situation. Malgré l'augmentation des dépenses militaires, les soldats restent mal payés et mal équipés, ce qui mine leur moral.
Au fur et à mesure que le conflit perdure, l'indiscipline au sein de l'armée attise des tensions internes, entraînant des affrontements au sein même de celle-ci, notamment dans des villes comme Uvira, près de la frontière burundaise. Ces combats ont fait de nombreuses victimes, plongeant les habitants dans l'inquiétude.
Malgré les opérations annoncées par le gouvernement pour traquer les soldats responsables d'atrocités, les problèmes structurels profonds au sein de l'armée demeurent largement non résolus.

IGIHE