Les rencontres de Luanda ont tenté de désamorcer les tensions, mais les résultats restent mitigés. Au cur de ces efforts diplomatiques se trouve une dynamique compliquée par le manque de volonté politique et la mauvaise foi manifeste du président congolais, Félix Tshisekedi.
Ce dernier a entravé les processus de paix et de dialogue.
Les pourparlers de Luanda, initiés dans l'espoir de pacifier les relations entre la RDC et le Rwanda, visent à recontextualiser et synthétiser les discussions précédentes pour une désescalade qui aboutirait à une paix durable. Les délégations, portant les espoirs de millions de citoyens, se succèdent dans la capitale angolaise, cherchant des solutions viables à une insécurité persistante. Cependant, l'efficacité de ces réunions est souvent compromise par des agendas politiques divergents et des intérêts personnels.
Le président Tshisekedi, centre de gravité de ces négociations, semble osciller entre promesses et inactions. Son manque de volonté de s'engager de manière constructive est palpable et suggère une réticence à véritablement aborder les causes profondes du conflit, notamment les questions de gouvernance et de sécurité.
Son usage immodéré d'un discours évasif et accusateur révèle une stratégie de déresponsabilisation. En rejetant systématiquement la faute sur des facteurs externes ou sur le Rwanda, il évite de discuter les vrais problèmes internes tels que la corruption, les persécutions, la prolifération des groupes armés et les conséquences.
Son refus catégorique de dialoguer avec le M23 cristallise l'impasse et l'absence de discussions ouvre la voie à des escalades militaires plutôt qu'à des solutions pacifiques.
L'insécurité dans la région est exacerbée par l'immobilisme politique. Les populations civiles continuent de souffrir de persécutions, souvent avec la complicité ou la négligence de l'État, laissant des plaies ouvertes qui empêchent toute réconciliation.
Le gouvernement de la RDC, en niant les réalités sur le terrain et en mélangeant les faits, maintient une atmosphère de confusion et de méfiance, ce qui handicape sévèrement les efforts de construction de la paix.
La corruption endémique et les préjugés au sein du régime Tshisekedi affectent toutes les strates de la gouvernance. Cela nuit à la capacité du gouvernement à répondre efficacement aux besoins de ses citoyens et à coopérer de manière transparente avec ses voisins.
La situation entre la RDC et le Rwanda reste tendue, avec de multiples obstacles qui entravent la voie vers la paix des braves.
Le manque de volonté politique, la mauvaise foi et un dialogue insuffisant avec les acteurs clés comme le M23 sont des défis majeurs.
Pour surmonter ces obstacles, il est crucial que les dirigeants, notamment le président Tshisekedi, adoptent une approche plus inclusive et transparente.
Seule une réelle transformation des attitudes et des actions pourra mener à la stabilité et au développement harmonieux tant espérés par les peuples de la RDC et du Rwanda.
Tite Gatabazi