Le général de brigade Gaspard Baratuza, porte-parole des forces burundaises, a reconnu ces fermetures lors d'une interview avec la BBC, accusant les Banyamulenge de collaborer avec les ennemis. Les organisations de défense des droits humains ont vivement dénoncé ces accusations.
L'AFC/M23 dénonce des frappes préparées depuis le Burundi
Dans le même temps, le regroupement rebelle AFC/M23, opposé au gouvernement congolais, a affirmé que les frappes aériennes contre des civils dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu sont orchestrées depuis le Burundi.
Le porte-parole de l'AFC/M23, Lawrence Kanyuka, a précisé que le Burundi sert de base arrière et de centre de commandement aux forces coalisées du régime de Kinshasa, et que le pays déploie également ses troupes et des miliciens Imbonerakure au Sud-Kivu, où ils sont intégrés aux FARDC, aux FDLR et aux Maï-Maï Wazalendo.
Bertrand Bisimwa, vice-président de l'AFC/M23 chargé des affaires politiques, a lui qualifié ces opérations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
Affrontements et pertes à Mwenga
Depuis le 26 novembre, des affrontements ont éclaté dans le territoire de Mwenga entre les forces burundaises et l'AFC/M23, visant des zones précédemment occupées par les forces gouvernementales congolaises.
L'AFC/M23 a confirmé, ce 30 novembre, de lourdes pertes du côté burundais. Il est rapporté que les corps des soldats tués ont été enterrés dans des fosses communes, tandis que les blessés ont été évacués vers Kisangani, dans la province de la Tshopo, pour recevoir des soins médicaux.
IGIHE
Source : https://fr.igihe.com/Minembwe-sous-controle-strict-des-forces-burundaises.html