L'enrichissement présumé des Tshisekedi sous la loupe de la justice #rwanda #RwOT

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En effet, depuis l'accession au pouvoir de Félix Tshisekedi, les accusations d'enrichissement illicite visant sa parentèle proche n'ont cessé de s'amplifier, alimentant les soupçons d'une véritable captation oligarchique des ressources nationales. Ce qui n'était hier qu'un murmure d'indignation au sein de la diaspora congolaise prend aujourd'hui la forme d'un acte juridique concret : une dénonciation formelle adressée au Procureur fédéral belge visant certains membres de la famille présidentielle, détenteurs de la nationalité belge, pour leur implication présumée dans le pillage systématique des ressources naturelles et minières congolaises.

La lettre, soutenue par la société civile katangaise, repose sur une exigence de conformité au droit international et au droit pénal belge, rappelant que la Belgique, en tant qu'État de droit, est tenue par une obligation de vigilance et une responsabilité extraterritoriale implicite dès lors que des citoyens belges sont suspectés d'actes susceptibles de constituer des infractions économiques ou financières à dimension transnationale.

L'article 10 du Code d'instruction criminelle belge autorise en effet l'ouverture d'enquêtes sur des faits commis à l'étranger dès lors qu'ils impliquent des ressortissants belges et portent atteinte à l'ordre public international.

Plus encore, cette affaire soulève des questions éminemment politiques : jusqu'où un État partenaire peut-il tolérer que son territoire serve de refuge ou de base logistique à des circuits de prédation économique transfrontaliers ? Si les faits sont avérés, les personnes visées pourraient faire l'objet d'investigations pour blanchiment d'argent, recel aggravé, voire corruption transnationale, infractions lourdement sanctionnées dans l'ordre juridique belge et européen.

Il ne s'agit plus ici d'un simple débat moral ou d'une polémique médiatique : c'est désormais la sphère judiciaire européenne qui se saisit d'un dossier hautement inflammable. La portée symbolique d'une telle plainte est considérable. Elle pourrait non seulement fragiliser le clan présidentiel, mais aussi ébranler la crédibilité internationale d'un régime déjà accusé de népotisme et de clientélisme endémique.

Si la justice belge ouvre effectivement une information judiciaire, ce précédent pourrait inaugurer une ère nouvelle de justiciabilité transnationale des élites africaines enrichies sur le dos de leur peuple.

Le signal serait d'autant plus fort qu'il émanerait d'un pays historiquement lié au Congo, dont les responsabilités morales et politiques demeurent scrutées par l'opinion publique internationale.

L'affaire Tshisekedi n'est plus un simple sujet de conversation feutrée dans les salons diplomatiques. Elle est devenue un objet contentieux, susceptible de déclencher des répercussions en chaîne : gel d'avoirs, commissions rogatoires internationales, auditions, voire poursuites pénales.

Ce dossier est, à bien des égards, une véritable bombe politique et juridique. Et cette fois-ci, elle est entre les mains de la justice belge.

En effet, depuis l'accession au pouvoir de Félix Tshisekedi, les accusations d'enrichissement illicite visant sa parentèle proche n'ont cessé de s'amplifier

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/L-enrichissement-presume-des-Tshisekedi-sous-la-loupe-de-la-justice.html

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