
Des images â" de ces opérations qui ont débuté le 9 septembre 2025 â" diffusées sur les réseaux sociaux montrent des élèves et des enseignants fuyant les écoles, les combattants Wazalendo affirmant que leur éducation n'avait aucune importance.
En swahili, l'un d'eux a averti : " Les élèves que nous trouverons en train d'étudier seront exécutés, sans aucune discussion possible. "
" Tous les élèves doivent rentrer chez eux. Quiconque ira à l'école mourra. Nous, Wazalendo, rejetons l'enseignement. Les enseignants et les élèves qui veulent mourir, qu'ils se présentent. Vos cahiers seront brûlés ", a renchéri un autre.
Certains combattants interdisaient également aux élèves de parler en français, car ils ne maîtrisaient pas cette langue, n'ayant jamais été instruits.
Face à cette situation, la coalition armée AFC/M23, opposée au gouvernement de la RDC, a dénoncé le silence persistant de la communauté internationale, des organisations humanitaires et des défenseurs des droits humains. Le porte-parole de la coalition : " Ces propos mettent les populations en danger et constituent des crimes de guerre visant à anéantir l'avenir de nos enfants. " a indiqué Lawrence Kanyuka.
Par ailleurs, l'AFC/M23 a mis en garde la communauté internationale et les défenseurs des droits humains : rester silencieux face à ces atrocités revient à commettre un crime grave qui doit être fermement condamné.

IGIHE