Selon le district, cette activité a permis de créer 9 650 emplois à travers 36 entreprises agréées. Plusieurs rivières abritent des sites d'extraction, notamment la Sebeya, qui en compte quatre, et la Koko, qui en recense trois.
Le Secrétaire exécutif du district, Pierre Claver Bagirishya, a indiqué au média IGIHE que l'extraction de sable représente à elle seule environ 39 % des revenus totaux du district, lesquels ont atteint 1,15 milliard de francs rwandais pour l'exercice 2024/25.
" Pour l'exercice 2024/25, nous avions prévu des recettes fiscales d'1 115 millions de francs, mais nous avons dépassé cet objectif en atteignant 1 150 millions, soit un taux de réalisation de 103 % ", a-t-il précisé, le district visant désormais à porter ce chiffre à 1 400 millions de francs pour l'exercice 2025/26.
Sur le terrain, les habitants affirment que cette activité améliore leur quotidien. Tumaini Habumugisha, du secteur de Gihango, explique que les revenus obtenus lui ont permis d'acheter du bétail et de garantir ainsi à sa famille une sécurité alimentaire. Il ajoute que sur un seul site d'extraction le long de la rivière Koko, entre 300 et 400 personnes travaillent chaque jour pour subvenir aux besoins de leur foyer.
Augustin Uwiringiyimana, un autre résident, témoigne : " Je n'avais pas de maison auparavant, mais j'en ai maintenant construit une avec deux chambres et un salon grâce aux revenus provenant de l'extraction et de l'ensachage du sable ".
Avec plus de 450 millions de francs rwandais collectés, l'extraction de sable constitue la principale source de recettes fiscales du district, devant les redevances foncières.
Les autres sources comprennent les droits de licence commerciale, les impôts fonciers, les taxes sur les revenus locatifs, la location de biens publics ainsi que les amendes.
IGIHE
