
Dans une déclaration faite le 25 juillet, le porte-parole du mouvement, Kamasa Ndakize Welcome, a affirmé que des combattants du groupe armé FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), classé comme organisation terroriste, auraient été formés au Burundi et équipés militairement avant d'être déployés dans la province du Sud-Kivu.
" Ils ont été envoyés en grand nombre dans les localités de Luvungi, Lubarika, Rurambo et Minembwe, où ils se mêlent aux groupes armés locaux (Wazalendo) et aux soldats des FARDC. Cette coalition mène régulièrement des attaques directes contre les civils banyamulenge, incendie des maisons, pille du bétail et bloque toutes les voies d'accès à l'aide humanitaire ", a déclaré Kamasa Ndakize.
Face à cette situation, le MRDP-Twirwaneho affirme qu'il se réserve le droit de prendre les mesures nécessaires pour repousser ces attaques, dans le but de protéger les civils banyamulenge et leurs biens.
" La communauté internationale ne devrait pas continuer à garder le silence face à ce plan d'extermination orchestré par les gouvernements du Burundi et de la RDC ", a-t-il ajouté.
De son côté, le président du mouvement, Freddy Kaniki Rukema, a indiqué que depuis 2017, 357 villages de la communauté banyamulenge ont été incendiés et plus de 700 000 vaches pillées, accusant directement l'État congolais d'avoir participé directement aux exactions.

IGIHE