
Drapée dans de grands discours sur la paix, la souveraineté et les droits humains, la résolution exhale l'hypocrisie, l'ignorance et les jeux de pouvoir géopolitiques. C'est une mascarade diplomatique où les faits sont facultatifs, la logique négociable, et les solutions conçues par ceux qui n'ont jamais mis les pieds sur le terrain de la crise.
Il faut une forme particulière d'aveuglement international â" ou peut-être une complicité délibérée â" pour regarder la République démocratique du Congo s'effondrer décennie après décennie, continuer à mal diagnostiquer le mal, prescrire le mauvais traitement, puis accuser le patient d'en mourir.
Avec toute la solennité et l'autosatisfaction qu'on attend de Turtle Bay, le Conseil de sécurité a braqué sa plume sur le conflit dans l'est de la RDC. Cette résolution, adoptée le 21 février 2025, ressemble davantage à un communiqué de presse rédigé à la hâte pendant un exercice d'évacuation qu'à une véritable feuille de route pour la paix en République démocratique du Congo.
Elle énonce des exigences audacieuses : les rebelles du M23 doivent se retirer sans conditions, le Rwanda doit quitter immédiatement l'est du Congo, et la région doit instaurer un cessez-le-feu tout en ouvrant des couloirs humanitaires.
On trouve dans le texte une condamnation sévère du recrutement d'enfants soldats, des violences sexuelles et des attaques contre les civils. Mais dans un éblouissant exercice de mémoire sélective, le Conseil de sécurité parvient à dénoncer tout⦠sauf la véritable source du chaos en RDC : l'appareil étatique lui-même, à Kinshasa, qui a fait de la stigmatisation ethnique, de la décrépitude institutionnelle et de la sous-traitance aux milices une véritable méthode de gouvernance.
Le gouvernement congolais a perfectionné l'art de combattre les seigneurs de guerre en devenant l'un d'eux.
Pendant ce temps, la MONUSCO â" la mission de maintien de la paix omniprésente â" est passée progressivement du statut d'acteur neutre à celui de complice silencieux, puis à celui de belligérant à part entière, opérant aux côtés des FARDC et des génocidaires des FDLR.
Et pourtant, c'est le M23 â" le seul groupe organisé qui a assuré la sécurité et permis le retour des déplacés dans les zones qu'il contrôle â" à qui l'on demande de plier bagage et de disparaître comme par enchantement, comme si les rebelles pouvaient s'évaporer et emporter leurs doléances avec eux.
Ce point de vue n'est pas une critique polie. C'est un coup de canif dans les illusions de la diplomatie internationale, une alarme incendie pour ceux qui veulent sincèrement la paix, et un défi lancé directement à la classe politique congolaise, dont le théâtre grotesque de l'absurde a atteint un nouveau sommet lorsque l'ancien président Joseph Kabila, aujourd'hui sénateur à vie, a été requalifié par ses propres successeurs en infiltré rwandais.
Quand l'élite dirigeante commence à réécrire en temps réel la biographie de son président ayant exercé le plus long mandat afin de l'adapter à ses récits paranoïaques, il ne s'agit plus d'une simple crise politique : on est plongé dans un cauchemar satirique digne d'Orwell.
Descendons à présent au cur de cette absurdité en déconstruisant cette catastrophe diplomatique.
Premièrement, le Conseil " condamne fermement les offensives en cours du Mouvement du 23 mars (M23) " au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Le ton est sévère, théâtral â" et désespérément creux.
La résolution exige que le M23 " cesse immédiatement les hostilités, se retire des zones qu'il contrôle et annule complètement l'établissement d'administrations parallèles illégitimes ".
On pourrait poser la question : se retirer⦠mais vers où, exactement ? Le lac Kivu ? Peut-être Kigali ? La résolution passe sous silence ce petit détail : le M23 est composé de ressortissants congolais, dont beaucoup reviennent d'exil ou de déplacements forcés.
Si la cartographie du Conseil est exacte, il suppose peut-être que les rebelles congolais doivent céder le Nord-Kivu à l'armée des fugitifs de la justice, à savoir les FDLR, ou à la soupe de milices " Wazalendo " qui errent actuellement dans les collines et villages comme le plus mauvais safari du monde.
La Résolution 2773 est un cas d'école de ce qui se produit lorsqu'on rédige une ordonnance sans poser de diagnostic. On ne prescrit pas une chimiothérapie pour soigner la grippe. Et pourtant, nous y voilà â" encore une fois.
La résolution exige également que les Forces de défense du Rwanda se retirent " sans conditions préalables " du territoire congolais et cessent tout soutien au M23. C'est toujours le Rwanda â" le bouc émissaire idéal, n'est-ce pas ? Certains diplomates adorent les récits bien ficelés, et le Rwanda joue parfaitement le rôle du méchant aux yeux de ceux qui choisissent de rester aveugles.
Pendant ce temps, silence complet sur les partenariats bien documentés du gouvernement congolais avec les génocidaires des FDLR, leurs alliés militaires burundais, et une soupe alphabétique de milices opérant sous le nom enjôleur de " Wazalendo " (patriotes, quelle poésieâ¦).
C'est comme accuser le pompier d'avoir allumé l'incendie tout en invitant l'incendiaire au cocktail du Conseil de sécurité.
La résolution condamne les " exécutions, violences sexuelles, recrutement d'enfants, attaques contre les civils ". Noble, penserait-on â" jusqu'à ce qu'on réalise qu'elle omet de nommer les principaux auteurs.
L'armée congolaise (FARDC) et ses milices alliées, y compris les FDLR, ont la légitimité morale d'une hyène dans un abattoir.
Les enfants soldats, les campagnes de viols, le nettoyage ethnique â" la plupart de ces atrocités remontent à l'alliance monstrueuse de Kinshasa avec des voyous régionaux.
Et pourtant, c'est le M23 â" qui a facilité le retour de personnes déplacées à l'intérieur du pays (PDI) dans les zones qu'il contrôle, notamment à Goma et autour â" qui se voit condamné en bloc.
On en vient à se demander si le Conseil de sécurité ne préfère pas un chaos contrôlé à une paix inconfortable.
La résolution réaffirme son soutien à la MONUSCO et met en garde contre toute entrave. Là, l'ironie s'écrit d'elle-même.
La MONUSCO â" l'éléphant enlisé dans le bourbier â" est présente en RDC depuis plus longtemps que certains stagiaires des Nations unies ne sont en vie. Et qu'a-t-on à en montrer ? Une scène de milices en pleine explosion â" passant de moins de dix groupes à plus de 250.
Les réalisations de la MONUSCO incluent l'art de regarder, hausser les épaules, puis battre en retraite â" généralement dans cet ordre. Depuis longtemps, elle joue un rôle actif, opérant conjointement avec les FARDC et leurs alliés, devenant de fait un acteur du conflit tout en prétendant être un gardien impartial de la paix.
C'est comme si la Croix-Rouge se mettait soudain à brandir des fusils et à rejoindre un gang de rue, tout en exigeant le respect de sa neutralité.
La résolution 2773 demande au M23 de démanteler ses structures de gouvernance. Autrement dit, dans les zones où le M23 a instauré un calme relatif, rapatrié des populations déplacées et mis en place une certaine forme d'administration publique, l'ONU exige maintenant un retour à l'anarchie sans foi ni loi qui les précédait.
Pourquoi ? Parce que la gouvernance par des " rebelles " viole un principe abstrait.
Pendant ce temps, Kinshasa n'a offert aucune alternative crédible. Goma était pratiquement assiégée. L'État était absent, la sécurité inexistante, et les civils fuyaient en masse.
Le M23, avec tous ses défauts, a apporté une certaine forme d'ordre. Mais un ordre imposé par quiconque en dehors de l'élite de Kinshasa est, aux yeux de l'ONU, illégitime.
L'hypothèse tacite derrière la résolution est que le M23 est un usurpateur â" étranger, alien, non congolais. Ce qui s'accorde parfaitement avec l'idéologie grotesque de Kinshasa selon laquelle les Tutsis congolais sont, par défaut, des " Rwandais ".
C'est un récit répugnant qui alimente des décennies de stigmatisation ethnique, de propagande anti-Tutsi et d'idéologie génocidaire dont les racines remontent au Rwanda d'avant le génocide.
Lorsque le Conseil exige le " retrait " du M23, il ne fait qu'écho à l'idéologie d'exclusion prônée par Kinshasa, et non au droit international. Aucune mention n'est faite des négociations en cours â" bien que prudentes â" entre Kinshasa et le M23 dans le cadre de la coalition AFC.
Aucune mention non plus du fait que la véritable anarchie â" pire que tout ordre administré par des rebelles â" provient d'un État effondré dans une violence factionnelle et des vendettas extrajudiciaires.
Un groupe rebelle qui a clairement défait les forces gouvernementales et bénéficie du soutien de la population locale ne va pas simplement disparaître dans les collines parce que l'ONU a publié un communiqué de presse.
Le fantasme du Conseil de sécurité d'un retrait immédiat et inconditionnel, sans transition, sans négociation, ni garanties de sécurité réalistes, revient à jeter de l'huile sur un feu de forêt.
En refusant de reconnaître les réalités du terrain â" et plus encore, les griefs qui alimentent ce conflit â" la résolution risque de perpétuer la crise qu'elle prétend vouloir résoudre. On ne fait pas disparaître les faits avec des euphémismes diplomatiques.
Cette résolution devait marquer le début d'un chemin vers la paix â" ce ne sera pas le cas. L'est de la RDC n'a pas besoin de condamnations creuses supplémentaires.
Il faut une refonte audacieuse du concept de maintien de la paix, fondée sur l'inclusion politique et non sur l'exclusion idéologique.
Le Conseil aurait dû appeler à :
La reddition de comptes pour les FARDC et leurs alliés criminels de guerre.
La reconnaissance des droits des Tutsi/Banyamulenge congolais en tant que citoyens à part entière.
Un véritable dialogue entre le M23/AFC et Kinshasa.
Un audit des performances (ou de l'absence de performances) de la MONUSCO au cours des deux dernières décennies.
Un modèle de maintien de la paix qui maintient réellement la paix, au lieu de renforcer le désordre.
Malheureusement, la résolution 2773 ressemble à un conte pour endormir les bureaucrates â" apaisant, détaché et fictif.
L'espion rwandais qui a présidé une nation
Dans un rebondissement à la fois choquant et sombrement comique, digne du scénario politique made in Kinshasa, la classe politique de la RDC vient tout juste de découvrir â" avec 25 ans de retard â" que Joseph Kabila, leur président ayant exercé le plus long mandat, n'était peut-être pas Congolais après tout.
Jean-Pierre Bemba, actuel vice-Premier ministre chargé des Transports et des Communications, a fait cette révélation explosive lors d'une interview accordée à Top Congo FM le 9 juin 2025.
Dans ce délire fiévreux déguisé en commentaire politique, Bemba a déclaré que Joseph Kabila était " un imposteur dont le rôle en RDC était notamment d'infiltrer l'armée afin de la désintégrer ".
Apparemment, selon Bemba, le CNDP et le M23 ne sont pas nés de processus de paix avortés, de massacres de masse ou des trahisons de Kinshasa envers les accords de réintégration â" non, ils auraient été de sournois chevaux de Troie destinés à introduire des Rwandais dans les FARDC.
Prenons un instant pour mesurer l'ampleur de cette absurdité. Kabila, devenu président en 2001, a quitté le pouvoir en 2019 et est toujours sénateur à vie.
Pendant plus de deux décennies, il a été courtisé par les mêmes politiciens qui le qualifient aujourd'hui d'agent étranger. Il a dirigé le pays à travers deux élections â" certes imparfaites, mais reconnues au niveau international.
Il a rencontré des chefs d'État, prononcé des discours à l'ONU, et gouverné avec le plein soutien de cette même classe politique qui qualifie aujourd'hui ses origines de trahison.
Si Kabila était un infiltré, que dire alors des élites qui ont collaboré avec lui pendant vingt ans ? Naïves ? Complices ? Ou simplement passées maîtres dans l'art de l'opportunisme ?
Comme si cela ne suffisait pas, Bemba a poussé l'absurde encore plus loin dans ce qu'on ne peut qualifier que de surréalisme généalogique : il a affirmé que la sur jumelle de Kabila était en réalité sa tante, étant " la jeune sur " du prétendu père biologique rwandais de Kabila.
On peut supposer que, la semaine prochaine, on nous dira que son chien est son cousin et que sa grand-mère était une voyageuse temporelle venue de Kigali.
Il devient difficile de qualifier tout cela â" diffamation politique ? Crise psychologique ? Exercice métaphysique de généalogie congolaise ? Quelle que soit la réponse, ce n'est pas de la gouvernance. Ce n'est même pas une conspiration. C'est une performance artistique mêlée à un tribalisme haineux.
Et derrière ce rideau de folie se cache un agenda dangereux : toute personne opposée au président Tshisekedi peut désormais être étiquetée comme " Rwandais ".
Vous critiquez Kinshasa ? Vous devez être un infiltré. Vous proposez un dialogue avec le M23 ? Vous exécutez les ordres de Kagame. Vous assistez à une réunion à Goma ? Vous avez fait défection au Rwanda.
Le message réel de Kinshasa est douloureusement simple : en désaccord avec nous, vous cessez d'être Congolais. Vous parlez aux rebelles, vous en devenez un. Vous prônez la paix, vous êtes catalogué comme Rwandais.
Ce nationalisme d'exclusion n'est pas seulement pathétique â" il est meurtrier. Il attise la haine, attise les tensions ethniques et détruit ce qu'il reste de cohésion nationale.
Notons aussi le moment choisi : depuis début mai 2025, Joseph Kabila a effectué plusieurs visites à Goma pour rencontrer les dirigeants de l'AFC/M23.
En réponse, son parti politique a fait l'objet de persécutions à Kinshasa et dans d'autres régions.
Mais au lieu de s'engager avec le message politique que véhiculent de telles visites â" à savoir la légitimité des griefs dans l'est de la RDC â" le gouvernement a choisi de faire ce qu'il sait faire le mieux : détourner les responsabilités, inventer des ennemis et attiser la peur.
C'est ce cirque que le Conseil de sécurité de l'ONU devrait observer avec inquiétude.
Et pourtant, le Conseil, tel un grand-parent distant, préfère sermonner le M23 plutôt que de se demander pourquoi les ministres de Kinshasa réécrivent aujourd'hui les registres de paternité dans le but d'éliminer les opposants politiques.
La nouvelle identification de Kabila n'est pas une anecdote secondaire â" c'est le symptôme même d'une classe politique à l'agonie, qui instrumentalise l'identité et déforme la vérité.
Un nouveau vocabulaire est en effet nécessaire pour décrire cette folie. " Dystopie satirique " ? " Surréalisme post-politique " ? " Guerre généalogique " ? À vous de choisir.
Ce qui est certain, c'est que la paix restera insaisissable tant que la politique en RDC demeurera un théâtre grotesque de contradictions, où l'absurde est normalisé et le mensonge érigé en doctrine d'État.
Toujours la mauvaise prescription
Si la paix en République démocratique du Congo était un patient, la résolution 2773 (2025) reviendrait à prescrire de l'aspirine pour une tumeur maligne.
Dans un exploit stupéfiant d'hypocrisie diplomatique et d'indolence intellectuelle, la plus haute instance mondiale de paix et de sécurité a choisi de condamner le mouvement rebelle M23 pour ses avancées, tout en ignorant complètement la gangrène qui ronge la gouvernance même de Kinshasa.
La résolution exige que le M23 cesse de respirer, quitte ses positions et se dissolve dans la brume, sans jamais s'attaquer à la gangrène au cur de la crise congolaise â" l'échec de l'État, la haine ethno-nationaliste, et un régime dont l'exportation principale est le chaos.
Ce n'est pas seulement une résolution erronée â" c'est une hallucination politique rédigée dans une obscurité morale.
Imaginez demander au groupe qui a rétabli un semblant d'ordre dans certaines parties de l'est du Congo de se retirer au profit de ceux qui ont orchestré l'anarchie en premier lieu : les FARDC, leurs alliés génocidaires des FDLR, et un cocktail de milices meurtrières déguisées en patriotes.
La résolution du Conseil de sécurité n'est pas seulement à côté de la plaque â" elle est devenue co-auteur de la tragédie congolaise, débitant des platitudes tout en légitimant l'impunité. On en rirait â" si ce n'étaient pas les civils congolais qui payaient le prix du sang. Ce n'est pas du leadership. C'est une faute diplomatique â" servie froide, sur papier à en-tête de l'ONU.
C'est un document tellement détaché de la réalité politique et militaire de l'est de la RDC qu'il frôle la faute professionnelle.
Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas seulement manqué d'offrir un remède â" il a posé un mauvais diagnostic, omis des symptômes clés et prescrit un placebo enveloppé de jargon.
Ce n'était pas une opération de maintien de la paix ; c'était un exercice de communication vertueuse sur papier à en-tête diplomatique.
L'appel à un retrait inconditionnel du M23 sans proposition alternative de gouvernance équivaut à inviter l'anarchie.
Pire encore, il bénit tacitement le retour des coalitions FARDC-FDLR-Burundaises qui ont fait preuve d'un schéma constant de violations des droits humains.
Que la MONUSCO, qui a supervisé la prolifération des milices passant de moins d'une douzaine à plus de 250, soit présentée comme une force stabilisatrice est une cruelle plaisanterie pour chaque famille déplacée qui a vu les casques bleus rester inactifs ou collaborer avec des forces criminelles.
Et puis il y a le silence honteux sur la requalification d'un ancien président en agent étranger.
Quand un gouvernement commence à effacer sa propre histoire pour asseoir sa suprématie politique, le résultat n'est pas la construction nationale â" c'est la déliquescence institutionnelle.
Que Joseph Kabila soit désormais rétroactivement présenté comme un pion rwandais, alors que sa gouvernance avait été reconnue internationalement et que ses détracteurs avaient été emprisonnés pour avoir remis en cause sa nationalité, ce n'est pas seulement du révisionnisme. C'est une folie vêtue des habits du nationalisme.
Le Conseil de sécurité ferait bien de se rappeler que la paix au Congo ne peut pas être atteinte en recyclant des stéréotypes et en exorcisant des fantômes rwandais imaginaires.
La paix exige de confronter les échecs de Kinshasa, de reconnaître la légitimité politique du M23, et de dénoncer les acteurs génocidaires, quelle que soit la bannière qu'ils revendiquent. Tout autre comportement relève de la complicité déguisée en diplomatie.
Si l'ONU veut éviter de devenir un simple épilogue dans la tragédie sans fin du Congo, elle doit cesser de prétendre que les problèmes du pays viennent du Rwanda, de Goma ou de Bukavu, et commencer à reconnaître que le cancer se trouve beaucoup plus près du Palais présidentiel à Kinshasa.
Jusqu'à ce moment-là, ses résolutions resteront ce qu'elles sont â" des mots sans poids, une justice sans jugement, et une paix sans but.

Tom Ndahiro
Source : https://fr.igihe.com/L-aveuglement-volontaire-de-l-ONU-face-a-la-crise-sans-fin-en-RDC.html