
Sa famille avait prévu de l'enterrer à Johannesburg le 25 juin, après un désaccord avec le gouvernement zambien qui souhaitait organiser des funérailles officielles dans la capitale, Lusaka.
Alors que les préparatifs de l'inhumation étaient presque terminés, le gouvernement zambien a saisi la justice sud-africaine, le 24 juin, pour demander l'arrêt des cérémonies, expliquant que, selon les lois du pays, tout ancien président doit être inhumé avec les honneurs dans son pays d'origine.
Après avoir entendus les arguments du gouvernement zambien le 25 juin, le tribunal a estimé la demande légitime et a ordonné la suspension de l'inhumation, initialement prévue en présence de la seule famille du défunt.
La décision du tribunal est intervenue après une messe de requiem célébrée à la Cathédrale du Christ-Roi de Johannesburg, en hommage à Dr Lungu, en présence de plusieurs membres de sa famille.
Le procureur général de la Zambie, Mulilo Kabesha, a été invité à présenter avant le 4 juillet un document expliquant pourquoi le corps du Dr Lungu doit être rapatrié pour être enterré en Zambie. La justice sud-africaine examinera cette demande lors d'une audience prévue le 4 août.
La famille du défunt devra également soumettre un document justifiant pourquoi elle souhaite que l'ancien président soit enterré en Afrique du Sud.
En attendant ces procédures judiciaires, le tribunal a précisé que Dr Lungu ne pourra pas être inhumé avant le 4 août.


Alain Bertrand Tunezerwe