
Cette demande a été formulée suite à la décision prise le 13 mars 2025 par les chefs d'Etat des pays membres de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) de rapatrier leurs troupes déployées dans la mission en République Démocratique du Congo.
Conformément à cette décision, le retour des soldats se fera par vagues successives. Cependant, les présidents de la commission, Malusi Gigaba et Phiroane Phala, ont exprimé des préoccupations concernant l'absence de clarté sur cette méthode de rapatriement.
Ils ont notamment soulevé la question des conséquences du retour des troupes sud-africaines sur celles encore en mission dans le cadre de l'ONU (MONUSCO).
Gigaba et Phala ont également exprimé le souhait d'obtenir des informations sur les modalités de rapatriement sécurisé du matériel crucial des troupes sud-africaines, en raison de la gravité et de l'imprévisibilité de la situation dans l'est de la RDC.
Les parlementaires ont exprimé des inquiétudes, après que des rapports ont révélé que le groupe M23 envisageait de conserver ces équipements à la suite de sa victoire lors des affrontements à Sake et Goma à la fin de janvier 2025.
Face à ces incertitudes, ils ont prévu de rencontrer la ministre sud-africaine de la Défense, Angie Motshekga, pour obtenir des clarifications.
Les soldats sud-africains, ainsi que ceux de Tanzanie et du Malawi, avaient été déployés dans le cadre de la mission de la SADC en décembre 2023. Après leur défaite face au M23, ils se sont réfugiés dans les bases de l'ONU à Sake et à Goma, où, depuis janvier 2025, ils sont placés sous la surveillance du groupe rebelle.


IGHE