Le Président Kagame a souligné que, bien que la communauté internationale discute des mesures pour protéger l'environnement, les pays africains font face à de grandes difficultés pour mobiliser les ressources nécessaires à la mise en uvre de ces mesures.
Cette problématique a été mise en avant lors du sommet sur l'économie africaine axée sur la protection du climat, qui s'est tenu en Azerbaïdjan le 13 novembre 2024, sous la présidence du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et du Président de la Banque Africaine de Développement, Dr. Akinwumi Adesina.
Le Président Kagame a rappelé que lors de la 29ème Conférence des Parties (COP29) pour la lutte contre le changement climatique, l'Afrique doit réaffirmer son rôle essentiel dans cette bataille.
" L'insuffisance de financements pour la protection du climat demeure un obstacle majeur pour l'Afrique. Les engagements pris lors des précédentes conférences n'ont pas été tenus et n'ont pas fait l'objet d'un suivi. Cela est inacceptable, " a déclaré le chef de l'État.
Il a également expliqué qu'à l'échelle mondiale, le continent africain contribue faiblement aux émissions polluantes, mais subit néanmoins les effets de la pollution générée principalement par d'autres régions du monde.
Lors de la COP29, les dirigeants ont souligné la nécessité d'investissements renouvelés dans les projets de protection climatique et de gestion des impacts du changement climatique.
À l'ouverture du sommet à Bakou le 11 novembre, Simon Stiell, Secrétaire exécutif de l'ONU pour le climat, a appelé à ce que ces investissements atteignent tous les pays.
" Nous devons dépasser l'idée que l'investissement dans le climat est un acte de charité. C'est un impératif dans l'intérêt de chaque nation, grande ou petite, riche ou moins riche, " a-t-il déclaré.
Le Président Kagame a plaidé pour un partage équitable des fonds nécessaires, afin que tous les pays puissent contribuer aux solutions climatiques. " Nous ne demandons pas grand-chose, " a-t-il ajouté.