Sur un total de 91 713 inscrits, 91 298 élèves ont passé avec succès les examens, représentant ainsi un taux de participation de 99,5%. Les résultats sont variés selon les types d'établissements.
Dans les écoles générales, 56 300 élèves ont composé, et 38 016 ont réussi, soit un taux de réussite de 67%. Pour les écoles techniques et professionnelles (TSS), 30 730 élèves ont participé à l'examen, dont 29 542 ont réussi.
Les élèves des écoles professionnelles ont affiché des résultats impressionnants : sur 4 271 inscrits, 4 268 ont passé les examens, et 4 188 ont réussi, soit un taux de réussite de 98,1%.
Une des annonces majeures concerne les conditions d'admission à l'université. À partir de cette année, les élèves ayant réussi les examens nationaux de fin d'études secondaires ne seront plus tenus de réussir deux matières principales parmi celles étudiées pour être admis dans des établissements d'enseignement supérieur.
Le Ministre de l'Éducation, Joseph Nsengimana, a expliqué que l'exigence des deux matières principales a été supprimée. " Auparavant, un élève qui obtenait de faibles résultats mais réussissait deux matières principales parmi trois était autorisé à poursuivre en université. Désormais, un élève qui obtient 50% ou plus dans l'ensemble de ses matières pourra directement poursuivre ses études dans une autre filière ", a-t-il précisé.
Cette nouvelle mesure vise à simplifier le parcours scolaire et offrir davantage de flexibilité aux élèves, permettant à chacun de poursuivre ses études en fonction de ses résultats globaux, plutôt que de se concentrer uniquement sur des matières jugées comme "principales".
Le Ministère de l'Éducation continue de renforcer l'accès à l'éducation supérieure, tout en encourageant les élèves à se concentrer sur l'ensemble de leurs résultats, et non uniquement sur des matières spécifiques.
Avec un taux de réussite global de 78,6%, les résultats des examens nationaux témoignent des progrès réalisés dans l'éducation secondaire. La réforme des critères d'admission à l'université marque un tournant important dans le système éducatif, offrant de nouvelles perspectives à un plus grand nombre d'élèves, quelle que soit leur spécialisation.
