Ce plan, initié par l'Angola, a été soutenu par le Rwanda, tandis que la RDC a proposé que le démantèlement des FDLR coïncide avec le retrait des mesures de sécurité que le Rwanda a mises en place.
Bien que la RDC continue de prétendre que les FDLR ne représentent qu'un groupe de combattants peu nombreux, dirigé par des leaders vieillissants, et qu'ils ne constituent pas une réelle menace pour la sécurité du Rwanda.
" La question des FDLR c'est des résidus qui ne représentent véritablement pas un problème de sécurité pour le Rwanda si ce n'est un prétexte pour vouloir garder la main sur l'exploitation de nos ressources", a expliqué Patrick Muyaya, devant les médias lundi 14 octobre "
De son coté, Kigali a, à plusieurs reprises, démontré le contraire. Il rappelle que les FDLR ont mené des attaques à Musanze en octobre 2019, causant la mort de 14 civils rwandais, et d'autres attaques dans la même région en mars, mai et juin 2022.
Lors d'une conférence de presse à Kinshasa, le porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a été interrogé sur la contradiction entre l'affirmation selon laquelle les FDLR ne représentent aucune menace et l'accord de les démanteler.
En réponse, Muyaya a déclaré que le démantèlement des FDLR vise à se débarrasser d'une question résiduelle, réitérant que ce groupe ne pose aucun danger. " Le problème des FDLR se résume à un vestige qui n'affecte pas la sécurité du Rwanda, sauf si c'est utilisé comme prétexte pour continuer à piller nos ressources ", a-t-il affirmé.
Les FDLR sont composées de combattants, dont des Rwandais et certains Congolais partageant l'idéologie du génocide.
Le Rwanda souligne qu'un seul combattant porteur de cette idéologie constitue une menace considérable.
Bazikarev