Ce 19ème sommet se déroule en France. Les travaux d'ouverture officiels ont commencé hier, tandis que ce samedi 5 octobre, une réunion à huis clos des chefs d'État membres est prévue.
Le 3 octobre, les ministres des Affaires étrangères des pays membres se sont réunis pour discuter des conflits qui touchent certains États membres.
Ils ont notamment examiné la situation au Liban, en guerre contre Israël, ainsi que les problèmes d'insécurité en Haïti et les tensions entre le Rwanda et la RDC.
Les enjeux de sécurité en Tunisie n'ont pas été abordés lors de cette rencontre, bien que ce pays fasse face à de sérieuses difficultés à la frontière avec la Libye.
Les ministres des Affaires étrangères ont convenu que leur prochaine réunion se tiendra à Kigali en 2025, le Rwanda étant le seul pays à avoir demandé à accueillir cet événement.
Certains chefs d'État annoncés pour ce sommet n'ont finalement pas fait le déplacement. Parmi eux, le Roi Mohammed VI du Maroc, représenté par le Premier ministre Aziz Akhannouch, et le Président de la Tunisie, Kaïs Saïed, représenté par son Premier ministre Kamel Madouri.
Le Président du Cameroun, Paul Biya, était également absent, tout comme le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, celui du Congo, Denis Sassou Nguesso, le Président de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, et celui du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé. João Lourenço, Président de l'Angola, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la Guinée équatoriale, et Azali Assoumani, Président des Comores, récemment agressé par un malfaiteur, n'étaient pas présents non plus. Le Président de la Guinée, Mamadi Doumbouya, n'a pas participé à la rencontre bien que son pays ait récemment vu lever les sanctions imposées par l'OIF.
Bazikarev
