Selon Lawrence Kanyuka, porte-parole de l'AFC/M23, " Le mouvement n'a pas encore de calendrier car tout dépend de Kinshasa ", rappelant que le respect des engagements de l'État congolais est une condition non négociable pour le retour du mouvement à la table des négociations.
Les accords signés prévoyaient que toutes les mesures, dont la cessation définitive des combats, soient respectées au plus tard le 29 juillet, afin de préparer la nouvelle phase des pourparlers prévue avant le 8 août. Il était initialement prévu que les représentants des deux parties se retrouvent à Doha ce 18 août pour signer l'accord de paix. Toutefois, les délégués de l'AFC/M23 n'ont pas participé à cette rencontre, dénonçant le non-respect des engagements par Kinshasa.
Le gouvernement du Qatar a indiqué que le calendrier convenu à Doha n'avait pas été respecté, mais qu'il continuait de travailler avec les deux parties pour parvenir à un accord. Par ailleurs, Doha a transmis le 14 août, un projet d'accord de paix pour examen par les deux parties, dans l'espoir de relancer les discussions.
IGIHE