
Cet accord historique, signé le samedi 19 juillet, représente une avancée importante vers l'instauration d'une paix durable, ainsi que de la sécurité et de la stabilité dans l'est de la RDC et dans toute la région des Grands Lacs.
Dans une déclaration publiée après la signature de l'accord, le Président de la Commission a salué les efforts de médiation constructifs des États-Unis et de l'État du Qatar, ainsi que les contributions inestimables des facilitateurs régionaux de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
Il a adressé une gratitude particulière à Son Altesse l'Émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad ben Khalifa Al Thani, pour son engagement indéfectible en faveur de la paix à travers le continent africain.
D'autres éloges ont été adressés au Champion de l'Union africaine pour la paix et la réconciliation, João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l'Angola, ainsi qu'au Médiateur désigné par l'Union africaine, Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Togo, pour leurs efforts inlassables en faveur du dialogue.
Le Président de la Commission a également salué l'esprit de compromis et la volonté politique des Gouvernements de la RDC et du Rwanda, qui ont permis cette avancée décisive.
" Cette percée offre un nouvel espoir de coopération régionale et de paix durable. L'Union africaine demeure pleinement engagée à travailler avec toutes les parties prenantes pour soutenir la mise en uvre effective de l'Accord de paix et contribuer à une paix, une sécurité et un développement durables en RDC et dans la région ", conclut la déclaration.
La cérémonie de signature s'est tenue au Ministère des Affaires étrangères du Qatar, qui accueille depuis peu les pourparlers de paix entre les deux parties.
Elle a réuni plusieurs responsables, notamment le ministre rwandais de l'Intérieur, Dr Vincent Biruta, le conseiller spécial pour l'Afrique de l'ancien président Donald Trump, Massad Boulos, un représentant du Togo et un représentant de l'Union africaine.
Parmi les principes clés énoncés figure l'obligation, pour les deux parties, de respecter l'accord de cessez-le-feu signé en avril 2025.
Les deux parties ont convenu de faciliter le retour volontaire des réfugiés vivant à l'étranger, sur la base des accords signés entre la République démocratique du Congo (RDC), le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les pays hôtes.
Le gouvernement de la RDC et l'AFC/M23 se sont engagés à prendre des mesures de confiance, notamment en prévoyant des dispositions pour la libération des prisonniers, avec l'implication du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Les deux parties sont appelées à entamer, dans les plus brefs délais, des négociations de paix fondées sur ces principes, en vue de parvenir à un accord de paix durable.


IGIHE