Une diversion diplomatique de Kinshasa et la haine du succès #rwanda #RwOT

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Il est pour le moins surprenant de constater que cette exigence intervient sans que les autorités congolaises ne connaissent réellement le contenu, les motivations ou les intérêts sous-jacents de ces accords.

Cette démarche, qui frôle l'indigence diplomatique, paraît avant tout être l'expression d'une frustration mal contenue et d'une jalousie palpable, plus qu'une requête fondée sur une réflexion sereine et construite. En effet, loin de témoigner d'une volonté de résoudre une problématique précise, cette exigence semble s'apparenter à une réaction impulsive, dictée par l'incapacité de tolérer le succès d'un voisin.

La superficialité de la demande, dépourvue de fondements solides et de justifications crédibles, révèle un manque flagrant de discernement politique, tandis que l'absence d'une analyse approfondie des partenariats visés trahit un empressement précipité et une incohérence manifeste dans la démarche.

Cette attitude ne saurait, en définitive, être perçue comme le fruit d'une réflexion raisonnée, mais plutôt comme un reflet de la petitesse de ceux qui, incapables de générer des réussites similaires, se complaisent dans la critique destructrice.

L'absence de toute analyse approfondie des partenariats en question montre une incohérence manifeste dans la stratégie diplomatique de ceux qui émettent cette demande. Comment peut-on exiger la rupture de liens commerciaux entre des entités privées et un État souverain sans justification convaincante ni prise en compte des bénéfices réciproques qui peuvent en découler ?

Cette posture relève non seulement d'un manque de discernement, mais aussi d'une déviation manifeste des priorités diplomatiques.

Il est difficile de ne pas voir dans cette demande une forme de projection de la part de ceux qui n'ont pas su ou pu créer des partenariats d'une telle envergure. En lieu et place d'une analyse stratégique, on assiste à un geste politique empreint de ressentiment et de petitesse.

Au lieu de saluer les initiatives réussies du Rwanda qui attirent l'attention internationale, cette demande semble être un acte de désarroi, guidé par la frustration de ne pas être à la hauteur de ceux qui réussissent.

Un tel comportement, dans sa forme et dans son fond, révèle bien plus la faiblesse de ceux qui le réclament que celle des institutions auxquelles il s'adresse.

Dans un monde globalisé, où les relations diplomatiques doivent se fonder sur le respect mutuel et l'interdépendance, une telle approche ne peut être qu'une diversion flagrante et, en fin de compte, un échec diplomatique retentissant.

Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la RDC.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Une-diversion-diplomatique-de-Kinshasa-et-la-haine-du-succes.html

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