Parmi les chefs d'État ayant confirmé leur participation figurent le Président Paul Kagame et le président congolais Félix Tshisekedi. Ruto a partagé cette mise à jour sur son compte X, soulignant l'importance de cette rencontre régionale.
"Grâce à notre effort collectif, nous assurerons la sécurité sur notre continent", a-t-il déclaré.
La présidence kényane a également confirmé que le sommet se tiendra vendredi et samedi, à la suite d'un accord entre le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, président en exercice de la SADC, et le président kényan William Ruto, président de l'EAC.
"La présidente Samia Suluhu Hassan a gracieusement accepté d'accueillir le sommet afin de délibérer sur la situation dans l'est de la RDC", indique un communiqué de la présidence kényane citant le président Ruto.
Le sommet sera précédé d'une réunion ministérielle le vendredi , avant la rencontre des chefs d'État prévue pour le samedi 2025.
Ruto a également indiqué avoir consulté plusieurs dirigeants régionaux, dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le président ougandais Yoweri Museveni et le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, qui ont tous confirmé leur participation.
La confirmation de ce sommet intervient après que la SADC ait accepté une demande de l'EAC lors d'une réunion organisée par Mnangagwa à Harare le 2 février 2025. Ces discussions ont été motivées par la prise de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, par le groupe rebelle M23, ce qui avait conduit Ruto à convoquer les dirigeants de l'EAC pour une session virtuelle le 1er février 2025.
Lors de cette réunion, les chefs d'État de l'EAC ont proposé une session conjointe avec la SADC pour traiter de la crise sécuritaire croissante dans l'est de la RDC.
Dans un communiqué publié à l'issue du sommet, les dirigeants ont insisté sur le rôle essentiel de la diplomatie dans la résolution du conflit.
"Le sommet a appelé à un règlement pacifique des conflits et a vivement exhorté le gouvernement de la RDC à engager un dialogue direct avec toutes les parties prenantes, y compris le M23 et d'autres groupes armés ayant des revendications", indique le communiqué.
Alors que le M23 progressait vers Goma, les Forces armées de la RDC (FARDC) et leurs alliés, dont le groupe terroriste FDLR, ont essuyé une défaite. Incapables de repousser les assaillants, ils ont lancé des obus d'artillerie en direction du district de Rubavu, au Rwanda.
Lors du sommet, le président Kagame a fermement condamné ces bombardements, qui ont causé la mort de 15 Rwandais et blessé plusieurs autres, promettant une réponse appropriée.
Les relations entre le Rwanda et la RDC se sont détériorées depuis la résurgence du groupe rebelle M23 en 2022. Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles, une allégation que le Rwanda a toujours réfutée, exhortant la RDC à résoudre ses problèmes internes sans en rendre les pays voisins responsables.
Le Président Kagame a également exprimé sa frustration face à l'ingérence continue des acteurs internationaux dans la crise congolaise, pointant notamment le rôle de l'Afrique du Sud.
Alain Bertrand Tunezerwe
