Un tribunal sud-coréen délivre un mandat d'arrêt à l'encontre de l'ex-président Yoon #rwanda #RwOT

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Le tribunal du district central de Séoul a accepté la demande d'émission de Cho Eun-suk, procureur indépendant chargé de l'enquête sur l'insurrection et d'autres chefs d'accusation de M. Yoon, déclarant craindre que M. Yoon ne détruise des preuves.

Les chefs d'accusation spécifiés dans le mandat comprennent l'obstruction à la justice, l'abus de pouvoir et la rédaction d'un faux document officiel, a indiqué le porte-parole.

Il est également accusé de la violation des droits des membres du cabinet en ayant exclu la plupart d'entre eux d'une réunion importante en amont de sa déclaration de la loi martiale du 3 décembre dernier, selon les médias locaux.

D'autres chefs d'accusation portent sur la diffusion de fausses déclarations à des médias étrangers, l'instruction donnée à des collaborateurs de faire obstacle à son arrestation en janvier et l'ordre de supprimer des enregistrements téléphoniques de téléphones sécurisés, selon les reportages.

L'équipe du procureur spécial, qui a lancé son enquête le 18 juin, a demandé le mandat d'arrêt pour maintenir M. Yoon en détention pendant une période prolongée ou d'au moins 20 jours.

Le mois dernier, un autre mandat d'arrêt avait été demandé pour une durée maximale de 48 heures, mais avait été rejeté par le tribunal de Séoul, M. Yoon ayant manifesté sa volonté d'être interrogé.

Le 19 juin, M. Yoon a rejeté la troisième convocation de la police pour être interrogé sur les accusations d'avoir ordonné au service de sécurité de la présidence de bloquer la tentative d'arrestation dont il a fait l'objet en janvier et d'avoir effacé les informations contenues dans les téléphones de sécurité offerts à trois commandants militaires.

M. Yoon a été appréhendé dans le bureau présidentiel le 15 janvier et a été placé en détention le 26 janvier en tant que meneur présumé de l'insurrection, mais il a été libéré le 8 mars, les procureurs ayant décidé de ne pas faire appel de l'approbation de sa libération par le tribunal.

Le 4 avril, la Cour constitutionnelle a confirmé une motion de mise en accusation de M. Yoon pour sa tentative ratée d'instaurer la loi martiale en décembre dernier, le démettant officiellement de ses fonctions.

Un tribunal sud-coréen a émis un mandat d'arrêt contre l'ex-président Yoon Suk-yeol

Xinhua



Source : https://fr.igihe.com/Un-tribunal-sud-coreen-delivre-un-mandat-d-arret-a-l-encontre-de-l-ex-president.html

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